La trahison me semble la pire des tares humaines, parce que la plus perverse et aussi celle aux conséquences les plus stériles, quand elles ne sont pas destructrices.Qu’il s’agisse, comme suggéré, d’une « composante hibernante » aléatoirement ponctuelle ou bien d’une distorsion malsaine de la structure mentale voire morale de l’individu, dans les deux cas elle ne révèle rien d’autre qu’un dysfonctionnement permanent ou récurrent, ou plutôt une destructuration qui se projette sur le sujet visé (le trahi) selon deux objectifs, au lieu de s’avouer. C’est donc, pour celui qui en use, une manière perverse de dominer sa cible, et par la même occasion d’éviter de se reconnaître dans son « ignominie » (confirmée par toute la mauvaise foi qui généralement s’en suit).
Pour l’exemple de l’adultère, le terme de victime me fait tiquer, et le qualificatif d’innocente plus encore. Deux mots qui valident la déresponsabilisation des acteurs concernés, alors qu’il s’agit en particulier d’une situation où ces derniers seraient sensés avancer selon un plan mature et raisonné. C'est-à-dire qu’il s’agit a priori d’une situation concernant des adultes sensés être maîtres de leurs actions et des conséquences de ces dernières, et donc certainement pas de victimes de quoi que ce soit, y compris de leur cursus ou autres trajectoires existentielles. Car « si j’agis, c’est que j’ai pris la mesure… », sinon c'est que je ne suis pas compétent(e) dans le rôle que je joue.
Dans ce cas contraire – où l’on considère avoir affaire à des victimes - il y a clairement un problème au niveau de la donne : alors c’est pire que ce que l’on pourrait croire en vous lisant, car le souci se situe sur une erreur de casting… et non dans des choix de mauvais scénarios et de l’aptitude ou pas à se redresser de leurs conséquences néfastes.
Behi. Tout ça pour dire que celui qui trahit est un « inadapté » à la situation qu’il vit, voire carrément un « malade » selon les niveau d’atteinte du sujet, mais que celui qui se laisse trahir en est un aussi ; et qu’effectivement, ce sont des situations qu’il est plus facile de reconduire régulièrement que de dépasser, pour deux raisons :
- une question de difficulté dans la clarté de perception et de déchiffrage des échanges humains à la base,
- une question de difficulté à enclencher et maintenir une restructuration de leur mental par les individus concernés, en tout état de connaissance de la complexité de cette tâche une fois le constat de dysfonctionnement effectué.
PS: ce ci n'est pas un oeuvre qu'on pourrait me crediter mais seulement un commentaire d'une certaine Blakisss qui m'a impressionne et que j'ai apres son approbation poste sur mon blog ...
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2 comments:
Sincèrement, je ne comprends pas où tu veux en venir?
Exactly like Massir said : "fin essou2el?" :p
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